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  • French project Fink to distribute alerts from LSST survey

    French project Fink to distribute alerts from LSST survey


    Starting in 2022, and during the next 10 years, the camera of the Vera Rubin Observatory Legacy Survey of Space and Time (LSST) will produce images from the southern sky with unprecedent precision. The observatory is expected to take one picture of the sky every 40 seconds, detecting almost 10 million alerts per night. Each alert is a potential new transient object — those who brightness change with time. The Fink project, an international collaboration lead by French groups from the Laboratoire de Physique de Clermont (LPC) and the Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irene Joliot-Curie (IJCLab), was recently officialized by IN2P3 and is one of the competitors to become one of the official frameworks to distribute alerts from LSST — called brokers — to the worldwide community.

    Given the rise of large scale astronomical surveys, the scientific community is confronted with a new challenge: to develop new tools and methods to deal with the large volume and complexity of data from these experiments. Given it large field of view and its unique resolution of 3.2 million pixels, the camera of the Rubin Observatory will enable the detection of an unprecedented number of transient objects resulting from a diversity of astrophysical phenomena (supernova, gamma-ray burst, gravitational microlensing, solar system objects, … ). For each one of these detections, one alert will be generated. The treatment of these alerts is essential to optimize the exploitation of this unique instrument and can unravel important clues to understand these transient phenomena. 

    In this context, the Fink project was designed as a complete framework, able to digest in real time the unprecedent volume of alerts which will be generated by the Rubin Observatory. These alerts will filtered, enriched, cross-matched with information from previously compiled catalogs and other telescopes, stored and classified using machine learning techniques. Finally they will be distributed to the scientific community via a web portal as well as through a notification system which will notify scientists and other observation facilities in real time. The project is lead by Anais Moller (LPC-Clermont), Emille Ishida (LPC-Clermont) and Julien Peloton (IJCLab) with the collaboration enclosing more than 30 researchers from many laboratories in France and abroad. The initial prototype is hosted in the VirtualData cloud at the Universite Paris-Saclay — which is developed by a team of engineers from IJCLab. For the moment, the prototype is receiving and processing data from the currently operational Zwicky Transient Facility (ZTF) in preparation for the arrival of Rubin data. The production service will be hosted at the IN2P3 Centre de Calcul in Lyon, who will also host half of the raw data from the observatory. 

    The officiallization of Fink by IN2P3 is an important milestone for the project in its endeavour to become one of the official brokers of Rubin. In the next stages, it will be necessary to diversify its science cases and coordinate with many different observatories around the world in order to ensure an optimal scientific exploitation of the data. For example, the Fink collaboration has been actively working with other IN2P3 projects (e.g. the SVOM satellite and the telescope network GRANDMA) in order to boost the understanding of gamma-ray bursts and kilonovae. Fink’s full proposal was submitted to the analysis of the Rubin Observatory in December/2020 and results are expected to be announced in the second quarter of 2021. Fingers crossed!

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  • LSST change de nom               et devient l’Observatoire Rubin

    LSST change de nom et devient l’Observatoire Rubin

    Le 20 décembre dernier, une loi est venue acter le changement de nom de LSST. Désormais, le projet est appelé Vera C. Rubin Observatory en hommage à la célèbre astronome américaine. Le relevé qui sera réalisé pendant dix ans prend maintenant le nom de Legacy Survey of  Space and Time.

  • En direct du SLAC en Californie : une semaine cruciale pour le changeur de filtres de la caméra

    En direct du SLAC en Californie : une semaine cruciale pour le changeur de filtres de la caméra

    Au SLAC les équipes des laboratoires de l’IN2P3 assemblent et testent en ce moment le changeur de filtres qu’ils ont livré à leurs homologues américains fin 2019. Ce composant sera intégré à l’énorme caméra de l’Observatoire Rubin, chargée de photographier la voûte céleste de l’hémisphère sud pendant 10 ans afin d’en étudier la dynamique. Un projet ayant pour nom de code LSST (Legacy survey of space and time). A la mi-janvier, et alors que chaque élément du changeur a déjà été testé individuellement, le moment est venu de les combiner et de les faire fonctionner directement sur la caméra. Une semaine cruciale qui doit confirmer ou non, le planning initial. Plongée en images au cœur de la salle blanche du SLAC.

    Lire la suite sur le site de l’IN2P3

  • Journées LSST France

    Journées LSST France

    Les Journées LSST France, rendez-vous incontournable de la collaboration, ont lieu cette semaine à l’IJCLab. L’occasion d’échanger et de faire le point sur l’état d’avancement du projet.

  • Le changeur de filtres prêt à l’envoi !

    Le changeur de filtres prêt à l’envoi !

    Dix ans après le démarrage de sa conception, le changeur de filtres de LSST est maintenant fin prêt à être transféré vers la Californie pour y être intégré aux autres éléments de la caméra.

    Fruit de la collaboration de cinq laboratoires de l’IN2P3 (CNRS), le changeur de filtres est une véritable prouesse technique : robuste et environ 15 fois plus rapide que ce qui se fait actuellement, il permettra à la caméra de LSST de prendre chaque image du ciel avec des filtres optiques différents en un minimum de temps.

    Voir le ciel dans des couleurs différentes permet de mieux établir la nature comme la distance des objets célestes, mais il fallait gagner en rapidité pour observer les phénomènes variables dans l’univers. Ce sera chose faite avec ce système robotisé qui permettra de changer plusieurs fois de filtres dans une même nuit. Imbriqué à l’intérieur de la caméra, le système devra manipuler des filtres géants, d’un diamètre de 75 cm et d’un poids avoisinant les 40 kg, avec une précision proche du dixième de millimètre. Ce mécanisme ultra stable dont la maintenance est fixée à deux semaines tous les deux ans, a été pensé pour éviter tout endommagement des filtres, même en cas de forts séismes.

    Le système est composé de plusieurs éléments, chacun ayant été construit par un laboratoire différent. Fabriqué au LPSC, le loader permet le chargement préalable des filtres depuis l’extérieur. Le carrousel du LPNHE permet lui d’en stocker jusqu’à cinq et peut présenter en moins de 20 secondes, un filtre face au changeur automatique, réalisé au CPPM. Celui-ci viendra le positionner pour la prise d’images en deux minutes. L’ensemble du système est contrôlé par un logiciel de contrôle/commande, développé par l’APC et a été monté sur un banc de test mécanique, fabriqué au LPC, qui permet de balayer toutes les positions angulaires du télescope. Tous ces éléments ont été assemblés dan le hall de montage du LPNHE où il a subi une batterie de tests afin de s’assurer que le système répondait bien au cahier des charges très contraint du projet.

    Au total, 224 000 h de travail auront été nécessaires pour construire ce système unique. Le changeur de filtres de LSST va maintenant traverser l’Atlantique, vers le laboratoire Stanford Linear Accelerator Center (SLAC) où il sera dans quelques mois intégré aux autres éléments de la caméra.

    Pour suivre le fil Twitter sur l’envoi du changeur de filtres vers les Etats-Unis : https://twitter.com/LSST_France/status/1174256317277626368?s=20.