Observatoire Rubin :
un télescope terrestre
au champ d'observation inégalé
Le télescope de l'Observatoire Rubin a été conçu de façon à obtenir un champ d'observation très large mais aussi très profond. Ses caractéristiques techniques vont lui permettre de balayer le ciel en continu, zone après zone près de 800 fois en dix ans et de prendre des images d'une très haute qualité. Le télescope de l'Observatoire Rubin va scruter dans toutes les directions possibles, soit environ la moitié de toute la voûte céleste.
L'Observatoire Rubin sera équipé d'un système optique très compact à trois miroirs dont le plus grand mesure 8,4 mètres de diamètre lui permettant de voir les objets à très faible luminosité. Il sera également doté de la plus grande caméra numérique du monde soit 3,2 milliards de pixels et d'un système de traitement de données distribués sur deux sites distincts, lui permettant de construire le plus grand catalogue informatique d'objets célestes.
mètres
gigapixels
téraoctets
La collaboration Rubin-LSST France compte 9 laboratoires et un centre du calcul de l’lnstitut national de physique nucléaire et de physique des particules (CNRS). Ces unités participent au développement et à la construction de divers sous-systèmes de la caméra, et au système de traitement de données.
La caméra
Equipée de 3,2 milliards de pixels, celle de l'Observatoire Rubin sera la plus grande caméra numérique du monde. La France contribue en particulier à l'électronique nécessaire au plan focal composé de 189 capteurs CCD.
Le changeur de filtres
Elément clé de l'Observatoire Rubin, ce carrousel est en cours de construction dans plusieurs laboratoires situés sur le territoire français. C'est lui qui va permettre de prendre des images avec six filtres de couleur différentes nécessaires à l'Observatoire Rubin pour mesurer la distance des galaxies.
Le traitement des données
Avec 20 Téraoctets de données chaque nuit, l'Observatoire Rubin est un défi en matière d'informatique. La moitié de ses données seront stockées et analysées au Centre de Calcul de l'IN2P3, à Lyon, pour construire un catalogue informatique de milliards d'astres faciles d'accès pour les chercheurs.