Le projet LSST s’inscrit dans le cadre d’une collaboration internationale pilotée par les États-Unis et dans laquelle la France joue un rôle primordial.
Le siège du LSST Project Office est situé à Tucson en Arizona. Aux États-Unis, le projet LSST est organisé en partenariat public-privé : la National Science Foundation, qui mène le projet, est en charge du financement du télescope, du site et de la partie traitement des données ; le Department of Energy, quant à lui, est responsable de la construction de la caméra, notamment via le SLAC National Accelerator Laboratory.
Des fonds privés ont également été collectés via l’agence LSST Corporation. De grands entrepreneurs tels que Bill Gates ou Charles Simony ont ainsi investi plusieurs millions de dollars, ce qui a permis de lancer la construction et le développement d’éléments clés du projet.
Deux autres pays contribuent de manière effective à la construction de l’infrastructure LSST :
La France, via dix unités de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS.
Le Chili, qui héberge notamment le site où sera installé le télescope.
Les autres partenaires internationaux incluent : l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée, la Croatie, la Hongrie, les Îles Canaries, l’Inde, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, la Serbie, la Suisse et Taïwan.
Le projet LSST est divisé en trois sous-systèmes : le télescope et site, la caméra, et le système de gestion des données.
Télescope et site
Le télescope repose sur un design optique compact à trois miroirs, dont le plus grand mesure 8,4 mètres de diamètre. Il sera capable d’effectuer un scan de la moitié du ciel en seulement trois nuits. Il est installé sur la montagne Cerro Pachón au Chili, à 2700 m d’altitude.
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Caméra
Dotée de 3,2 milliards de pixels, la caméra du LSST est la plus grande jamais construite et permettra de produire des données d’une très haute qualité avec un minimum de temps de pose et de maintenance.
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Système de gestion de données
Le système de gestion de données permettra de traiter et de stocker les 15 téraoctets de données générées chaque nuit. Il sera déployé sur des milliers de serveurs répartis entre deux sites : le Centre de Calcul de l’IN2P3 à Lyon, et le National Center for Supercomputing Applications aux États-Unis.
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