Catégorie : En France

  • En direct du SLAC en Californie : une semaine cruciale pour le changeur de filtres de la caméra

    En direct du SLAC en Californie : une semaine cruciale pour le changeur de filtres de la caméra

    Au SLAC les équipes des laboratoires de l’IN2P3 assemblent et testent en ce moment le changeur de filtres qu’ils ont livré à leurs homologues américains fin 2019. Ce composant sera intégré à l’énorme caméra de l’Observatoire Rubin, chargée de photographier la voûte céleste de l’hémisphère sud pendant 10 ans afin d’en étudier la dynamique. Un projet ayant pour nom de code LSST (Legacy survey of space and time). A la mi-janvier, et alors que chaque élément du changeur a déjà été testé individuellement, le moment est venu de les combiner et de les faire fonctionner directement sur la caméra. Une semaine cruciale qui doit confirmer ou non, le planning initial. Plongée en images au cœur de la salle blanche du SLAC.

    Lire la suite sur le site de l’IN2P3

  • Journées LSST France

    Journées LSST France

    Les Journées LSST France, rendez-vous incontournable de la collaboration, ont lieu cette semaine à l’IJCLab. L’occasion d’échanger et de faire le point sur l’état d’avancement du projet.

  • Le changeur de filtres prêt à l’envoi !

    Le changeur de filtres prêt à l’envoi !

    Dix ans après le démarrage de sa conception, le changeur de filtres de LSST est maintenant fin prêt à être transféré vers la Californie pour y être intégré aux autres éléments de la caméra.

    Fruit de la collaboration de cinq laboratoires de l’IN2P3 (CNRS), le changeur de filtres est une véritable prouesse technique : robuste et environ 15 fois plus rapide que ce qui se fait actuellement, il permettra à la caméra de LSST de prendre chaque image du ciel avec des filtres optiques différents en un minimum de temps.

    Voir le ciel dans des couleurs différentes permet de mieux établir la nature comme la distance des objets célestes, mais il fallait gagner en rapidité pour observer les phénomènes variables dans l’univers. Ce sera chose faite avec ce système robotisé qui permettra de changer plusieurs fois de filtres dans une même nuit. Imbriqué à l’intérieur de la caméra, le système devra manipuler des filtres géants, d’un diamètre de 75 cm et d’un poids avoisinant les 40 kg, avec une précision proche du dixième de millimètre. Ce mécanisme ultra stable dont la maintenance est fixée à deux semaines tous les deux ans, a été pensé pour éviter tout endommagement des filtres, même en cas de forts séismes.

    Le système est composé de plusieurs éléments, chacun ayant été construit par un laboratoire différent. Fabriqué au LPSC, le loader permet le chargement préalable des filtres depuis l’extérieur. Le carrousel du LPNHE permet lui d’en stocker jusqu’à cinq et peut présenter en moins de 20 secondes, un filtre face au changeur automatique, réalisé au CPPM. Celui-ci viendra le positionner pour la prise d’images en deux minutes. L’ensemble du système est contrôlé par un logiciel de contrôle/commande, développé par l’APC et a été monté sur un banc de test mécanique, fabriqué au LPC, qui permet de balayer toutes les positions angulaires du télescope. Tous ces éléments ont été assemblés dan le hall de montage du LPNHE où il a subi une batterie de tests afin de s’assurer que le système répondait bien au cahier des charges très contraint du projet.

    Au total, 224 000 h de travail auront été nécessaires pour construire ce système unique. Le changeur de filtres de LSST va maintenant traverser l’Atlantique, vers le laboratoire Stanford Linear Accelerator Center (SLAC) où il sera dans quelques mois intégré aux autres éléments de la caméra.

    Pour suivre le fil Twitter sur l’envoi du changeur de filtres vers les Etats-Unis : https://twitter.com/LSST_France/status/1174256317277626368?s=20.

     

     

  • Le premier prototype d’échangeur de filtres pour le télescope LSST testé à -10°C

    Le premier prototype d’échangeur de filtres pour le télescope LSST testé à -10°C

    Le premier prototype d’échangeur de filtres pour le télescope LSST (Large Synoptic Survey Telescope,) réalisé au CPPM, a été testé avec succès à basse température au LPNHE.
    L’échangeur de filtres est un élément indispensable de la caméra. A l’aide de six filtres de couleurs installés sur un carrousel automatisé, on mesure le spectre de la lumière qu’émettent les galaxies et les supernovas. On peut en déduire leur décalage vers le rouge (redshift en anglais) qui vient de l’expansion de l’Univers et distinguer les différents types de supernovas.

    Après quelques mois de mise au point et de tests au CPPM, le prototype de l’échangeur de filtres automatisé – l’Auto Changer – vient d’être transporté dans un laboratoire partenaire du projet LSST, à Paris, le LPNHE, pour faire des tests à basse température (-10°C) et des tests combinés avec les autres instruments complémentaires. Après un déplacement en camion, l’Auto Changer a pu être remis en service rapidement par les mécaniciens du CPPM. Des tests ont été effectués avec succès : en chambre froide à -10°C pour la mise sous tension, et à -5°C pour le fonctionnement nominal. Ces opérations ont permis de vérifier que la mécanique conçue au CPPM est fiable, précise et que l’installation électrique mise en place par les électroniciens du laboratoire est robuste. « Nous attendons maintenant les autres sous-systèmes pour les tests combinés. Nous poursuivons nos efforts au CPPM par la construction de l’instrument final qui sera installé sur la caméra de LSST en 2019 à SLAC (aux États-Unis), Pierre Karst, responsable technique. »

    Crédit photo : Pierre Karst, CPPM

  • Le banc d’étalonnage optique de la caméra en cours de livraison

    Le banc d’étalonnage optique de la caméra en cours de livraison

    La caméra de LSST comptera plus de 3 milliards de pixels pour un diamètre total avoisinant 1 mètre. Pour mener à bien l’ambitieux programme scientifique du projet, il est primordial que cette caméra soit bien étalonnée. C’est pour cette raison que le LPSC développe un banc d’étalonnage optique de la caméra (CCOB). L’étalonnage permet une caractérisation photométrique précise de la réponse du plan focal de la caméra dans les longueurs d’ondes associées aux 6 filtres de LSST.

    Livré à SLAC en novembre, le CCOB « faisceau large » doit encore faire l’objet de tests en avril prochain. Un second dispositif optoélectronique pour la caractérisation de la caméra (avec son optique, c’est-à-dire toute assemblée) est également en cours de développement au LPSC. Il permettra de déterminer, entre autre chose, de manière précise, le mésalignement des optiques.

     

    Crédits : LPSC / CNRS
    Crédits : LPSC / CNRS